Butembo : Le SYECO lance dès ce 2 mai une grève pour dénoncer les promesses irréalisables du gouvernement

Les enseignants réunis au sein du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) de Butembo en province du Nord-Kivu décident d’entrer en grève à partir de ce vendredi 2 mai 2025 en vue de le non effectivité des promesses du gouvernement.

Cette décision a été prise à l'issue d'une assemblée générale tenue ce jeudi, 1er mai 2025 à son siège basé au quartier Kitulu. Selon Kamate Benito, secrétaire permanent du syeco/Butembo, les professionnels de la craie réclament l’ajout de 50 000 FC à leur salaire promis au mois de janvier 2025, l’identification à la Fonction publique promis par le gouvernement au quatrième trimestre 2024.

À cela, s’ajoute l’application du SMIG, soit 14 500 FC par jour, promis au mois de février 2025, la suppression des zones salariales promise dans le budget 2025 ainsi que le non-payement des enseignants nouvelles unités, indique-t-il.

Vu la non prise en compte de leurs revendications, les enseignants ont décidé à l'unanimité d’amorcer une grève jusqu'à avoir une réponse favorable.

"Les enseignants présents à la réunion, à l’unanimité viennent de décider que la grève commence ce vendredi 2 mai 2025. Depuis que le gouvernement avait promis la deuxième tranche de 50 mille francs, de 100 mille francs, rien n’a été fait. Les enseignants devraient à la fin de l’année 2024 être insérés dans la fonction publique, rien n’a été fait. Ils pouvaient bénéficier du SMIG de 14 500 francs, il n’y a rien jusque-là. Les nouvelles unités ne sont pas encore prises en charge" a restitué Benito Kamate, secrétaire permanent de SYECO en ville de Butembo.

Ce déclenchement de la grève par le SYECO Butembo risque d’impacter négativement sur le calendrier scolaire réaménagé.

En titre de rappel, le boycott des cours par les enseignants en ville de Butembo avait encore été observé à la rentrée scolaire 2024-2025. Environ deux mois s'étaient écoulés sans activités scolaires avant que les enseignants ne reprennent le chemin de l’école suite aux assurances du gouvernement congolais.

 
Mwenge Kake