La haute cour militaire a procédé ce vendredi 25 juillet à Kinshasa, capitale de la R.D.Congo à l'ouverture du procès de l'ancien président de la république et sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange. C'était à l'absence du prévenu, séjournant depuis avril dernier à Goma, une entité sous occupation des rebelles du M23 (Mouvement du 23 Mars).
L'ouverture du procès a été marquée par la lecture de la constitution de la république désignée partie civile.
Selon le vice ministre en charge de la justice, Samuel Mbemba, l'absence de Joseph Kabila n'est peut avoir aucune incidence sur l'évolution du procès.
Il sied d'indiquer qu'au cours de cette audience inaugurale, la haute cour militaire a renvoyé l'affaire à la huitaine soit le 31 juillet prochain.
Les accusations pesant sur Joseph Kabila Kabange
D'après l'esprit de l'extrait de rôle de la cour, l'auditeur général des FARDC (Forces Armées de la RDC) retient contre cet ancien président de la république plus d'une charges. C'est notamment , la trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, homicide intentionnel, viol, crime contre la paix et la sécurité de l'humanité, déportation et apologie des crimes et autres accusations graves.
Deux (2) mois avant le début du procès, les immunités parlementaires de Joseph Kabila Kabange étaient levées malgré l'opposition affichée par ses proches.