Irumu : Massacre de plus de 40 civils à Komanda, la négligence des services de sécurité est à la base (CRDH)
Massacre de plus de 40 civils à Komanda, la CRDH Irumu charge les services de sécurité et parle même de leur négligence qui est à la base de la mort de ces civils.
Christophe Munyanderu l'a dit le lundi 28 juillet 2025 dans une interview accordée à la presse à l'occasion de l'enterrement collectif des victimes.
"Si aujourd'hui nous assistons à ce massacre qui a coûté la vie à la paisible population, je dirai tout d'abord que c'est une négligence de la part des autorités militaires. Je dis que c'est une négligence, parce qu'ils savaient très bien que les opérations conjointes FARDC-UPDF se passent vers le côté du territoire de Mambasa, dans la chefferie des Babila Bakwanza, y compris aussi la partie de Walese Vonkutu vers Mungamba. Mais ils n'ont pas pris les dispositions pour voir comment on pourrait boucher les sorties et les entrées de l'ennemi. Ils ont été distraits par ce que l'ennemi a opéré pendant trois heures du temps, de 1 heure à 3 heures du matin sans qu'il ait l'échange des tirs entre l'ennemi et nos forces loyaliste qui sont basés à Komanda. Cela montre en suffisance que les FARDC qui sont à Komanda ne ses soucient pas de la population, mais ils s'occupent d'autres choses" s'inquiète Christophe Munyanderu.
"Comment expliquer que l'ennemi arrive au centre de Komanda à la RN4, tuer plus de trentaine des civils, tirer à bout portant sur les victimes sans que les FARDC et la police n'interviennent? Je souhaite ces victimes que nous enterrons aujourd'hui soient les dernières. Si cela se répète, nous allons dire qu'ils seraient complice car on a toujours dit que, si une force armée ne parvient pas à éradiquer un mouvement ou un groupe armé, c'est-à-dire parmi elle, il aurait les complices qui sont entrain de donner les informations à cet ennemis pour que ce dernier puisse opérer librement sans qu'il ne soit inquiété" a conclu ce défenseur des droits humains.
Lors de la dernière incursion des ADF MTM à Komanda, au-delà de 42 civils exécutés en arme blanche et à feu, 27 maisons ont été réduites à cendres, trois camions et cinq motos incendiés à côté de plusieurs personnes portées disparues.
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