Zephani NGAHANGONDI
23 Nov
23Nov

Selon une dépêche du porte-parole des opérations NGEMBA, un groupe d’insurgés a mené une attaque meurtrière dans le village de Nkana, situé à environ 75 kilomètres de Kinshasa dans le territoire de Kwamouth (province du Maï-Ndombe), dans la nuit de samedi à dimanche 23 novembre 2025. Profitant du dispositif réduit des forces de sécurité, les assaillants ont pénétré dans cette localité riveraine du fleuve Congo vers 3 heures du matin.

Armés de fusils AK-47, de calibre 12 et de machettes, ils ont affronté les militaires déployés sur place. Après plusieurs minutes d’échanges de tirs, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont neutralisé cinq combattants Mobondo. Dans les rangs de l’armée, un soldat est tombé sur le champ d’honneur et un autre a été grièvement blessé.

En se repliant, les insurgés ont massacré treize civils, dont trois enfants de moins de cinq ans, avant d’incendier plusieurs habitations. Pris de panique, de nombreux habitants de Nkana et des localités voisines ont fui : certains se sont réfugiés dans la commune de Maluku à Kinshasa, tandis que d’autres ont traversé le fleuve pour trouver refuge en République du Congo.

Le calme est revenu en matinée grâce à l’arrivée d’une unité des FARDC basée à Kwamouth cité. Cependant, la navigation des balenieres sur le fleuve Congo a été temporairement perturbée par ces violences.

Le commandement des opérations NGEMBA présente ses condoléances aux familles éplorées et assure que des dispositions sécuritaires renforcées ont été prises. Les FARDC poursuivent actuellement les insurgés Mobondo, auteurs de cette nouvelle attaque contre les civils.

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