Mwenge Kake
10 Oct
10Oct

Des châtiments corporels ont conduit à la mort cauchemardesque d'un enfant de la septième  (7ème) année de l'éducation de base à l'Institut Philadelphie  la journée du jeudi, 09 octobre 2025 à Mutiri, un village situé à au moins 2km de Masisi centre dans le groupement Biiri en territoire de Masisi au Nord-Kivu.

Des sources recoupées renseignent qu’il y a eu malentendu entre le préfet des études et trois enfants.

Malheureusement l’un d’eux, après avoir reçu des coups de fouet, a perdu connaissance. Les autorités sanitaires du centre de santé de Mutiri ont confirmé le décès  quelques minutes après avoir reçu cet enfant de 17 ans du nom de Tuishi Banane.

"Il y a eu des disputes entre le préfet et son élève, lorsqu'il tentait de le recadrer par quelques fouets, l'enfant a perdu connaissance, il a été acheminé à l'hôpital pour une prise en charge urgente mais c'était tard, l'enfant n'a pas survécu", témoigne une source.

Après avoir constaté la circonstance, le préfet du nom de Christophe Kitsa a pris fuite pour une destination inconnue, ajoutent nos sources.

Le parent de la victime regrette son décès.  Selon lui, l’enfant était en bonne santé et ce sont seulement les coups du préfet qui ont causés sa mort.

"Le préfet l’a frappé fort, il y a des traces sur son corps. L’enfant n’avait aucun problème de santé. Que Dieu pardonne ce préfet", s'inquiète le père de l’enfant.

Pour l'instant, les émotions, chagrins et mécontentements s'observent parmi les habitants de Masisi qui plaident pour des enquêtes sérieuses afin que les vraies causes soient connues et que l'auteur réponde à ses actes.

Les structures de la société civile de la place et de l’ancien conseil  du parlement d’enfant corroborent la nouvelle et déplorent en même temps ce comportement qu’ils qualifient d’anormal.

En République Démocratique du Congo (RDC), les punitions corporelles (comme les coups de fouet) sont strictement interdites et illégales, même si elles persistent malheureusement dans la pratique. La loi et les règlements scolaires visent des sanctions éducatives et non violentes, comme des devoirs supplémentaires ou des travaux de rattrapage.

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