Nord-Kivu : 1000 civils tués par ADF en l'espace d'une année à Lubero (société civile)
Depuis plusieurs années la province du Nord-Kivu à l'Est de la RDCongo est déchirée par l'activisme des supposés rebelles ADF (Allied Démocratic Forces). Dans une interview accordée lundi 12 mai à la rtcr.net, la société civile en secteur des Bapere en territoire de Lubero indique avoir enregistré mille (1000) civils tués par des rebelles ADF (Allied Démocratic Forces) en l'espace d'une année en dater de juin 2024.
A travers cette sortie médiatique, cette structure citoyenne par le canal de son président, Kakule Kagheni Samuel signale que la plupart de personnes ont été exécutées à travers les champs périphériques de Kambau toujours en secteur des Bapere.
"Depuis juin 2024 jusqu'à nos jours mille personnes ont été tuées par des ADF dans notre région. Ces civils ont été tués dans leurs champs respectifs campant pour des activités agricoles. La dernière attaque menée par ces sanguinaires remonte de jeudi 08 mai 2025 dans deux milieux différents à savoir Njiapanda et Mambembe. Le bilan cumulé de cette double attaque fait étant de 28 morts au côtés de portés disparus et des biens incendiés. Parmi le dégât matériel, figure une voiture, des motos et des maisons", a-t-il indiqué à rtcr.net
Dans le souci de pacifier le secteur des Bapere, cet acteur de la société civile appelle les autorités des forces conjointes FARDC-UPDF à lancer des nouvelles opérations militaires contre les égorgeurs ADF.
"Le commandant des FARDC et celui des forces Ougandaises doivent voir comment secourir cette population déjà appauvri par les actions criminelles et rebelles des ADF. C'est grave. Rien ne marche ici. C'est inacceptable que l'ennemi tue plusieurs personnes dans des entités supposées sécurisées sans être inquiétées".
Signalons que depuis la prise à saut du secteur des Bapere par les présumés rebelles ADF via Kantine, plusieurs villages situés sur l'axe Butembo-Manguredjipa sont déjà abandonnés par la majorité de leurs habitants. Les uns sont sont cantonnés à Manguredjipa, Njiapanda-centre, et d'autres vivent sans assistances humanitaires en ville de Butembo.
Diallo Joseph