Le diocèse de Butembo-Beni exprime sa profonde consternation après le massacre perpétré dans la nuit du 14 novembre 2025 à Byambwe, en territoire de Lubero, où plusieurs civils ont été tués lors d’une incursion attribuée aux rebelles ADF.
Parmi les victimes figurent dix-huit malades qui étaient hospitalisés au Centre de Santé de Référence de Byambwe, lequel a également été incendié. Ce centre était pris en charge par les religieuses de la Congrégation des Petites Sœurs de la Présentation de Notre-Dame au Temple de Butembo-Beni.
Dans un message signé ce dimanche 16 novembre, l’Évêque du diocèse, Mgr Sikuli Paluku Melchisédech, présente sa proximité et sa compassion à toutes les familles endeuillées, ainsi qu’à l’ensemble des fidèles de la paroisse Saint-Paul de Byambwe. Le prélat rappelle également le massacre survenu le 10 septembre dernier à Manguredjipa, déplorant la répétition de ces violences meurtrières.
Le diocèse condamne avec fermeté ces attaques et alerte sur leurs lourdes conséquences humanitaires : déplacements massifs de populations, fermeture des écoles, paralysie totale des activités locales et traumatismes psychologiques persistants.
Mgr Sikuli Paluku appelle l’État congolais à assumer pleinement sa responsabilité régalienne de protection des populations :
"Combien de morts faudrait-il pour que notre État se réveille de son sommeil ? Trop, c’est trop !", s’indigne-t-il.
Tout en confiant les âmes des victimes à la miséricorde divine , l’Évêque implore le réconfort de Dieu, "Maître de la Vie", par l’intercession de la Vierge Marie, Consolatrice des affligés.